Compte-rendu sortie du 23 mai : sentinelle, mare et blaireau…

Ce mardi 23 mai, nous sommes retournés sur notre ATE.

Nous avons commencé par un jeu d’orientation. 15 photos d’animaux ou végétaux présents sur le site ou aux alentours étaient réparties sur le site. Chaque binôme partait avec un plan de l’ATE avec un numéro de balise à retrouver.

Nous avons ensuite participé à un atelier avec Séverine autour de la mare. Nous devions pêcher des petites bêtes à l’aide d’épuisettes et les mettre dans un bac rempli d’eau de la mare. Nous avons pu observer des dytiques adultes (Les dytiques font partie de la famille des coléoptères et comptent parmi les insectes aquatiques les plus rapides), des larves de dytique, des larves de libellules, des têtards, des bébés tritons. Autour de la mare, il y avait beaucoup de joncs. Certains élèves ont choisi de s’intéresser aux oiseaux qu’ils pouvaient voir ou entendre.
Nous avons fait un inventaire de toutes les espèces végétales et animales que nous sommes arrivés à identifier avec l’aide des livres et de Séverine.

Dans l’atelier avec Marc, nous sommes partis à la recherche de cerisiers à grappes et de bourdaines pour Isabelle que nous devrions rencontrer fin juin. Les fruits sont presque de la taille définitive pour les cerisiers à grappes mais encore verts. Ils sont encore très petits pour la bourdaine. Il est donc encore un peu tôt pour faire la collecte des graines.
Nous avons également vu des peupliers trembles, des genêts à balai, des fougères, beaucoup de ronces et du solidage verge d’or.

Nous avons entendu un oiseau : le loriot. Le plumage du mâle est jaune vif, les ailes noires, la queue noire et le bec orange foncé.

Nous avons trouvé un jeune orvet. Malgré son apparence de serpent, l’orvet n’est pas un serpent mais un lézard. Il est inoffensif. Il n’a pas de venin. Pour échapper à un prédateur, il perd l’extrémité de sa queue, comme le lézard.

Sur nos caméras, nous avons déjà observé des chevreuils, des lièvres, des oiseaux, des petits rongeurs mais jamais de blaireaux. Du coup, nous nous sommes amusés à rechercher des toilettes de blaireaux. Nous en avons comptabilisés une petite trentaine !  Nous avons posé nos caméras et verrons si nous arrivons à les « piéger » !
On reconnait le blaireau à sa silhouette trapue, ses pattes courtes, ses bandes blanches et noires sur la tête. La femelle s’appelle la blairelle et les jeunes les blaireautins. Il peut vivre jusqu’à 14 ans maximum.

Il est omnivore, c’est-à-dire qu’il mange de tout. Il mange beaucoup de lombrics, de racines et de graines. Il peut parfois faire des trous pour chercher des épis de maïs enfouis, ou des souris.
Il peut peser entre 8 et 12 kg et mesurer jusqu’à 30 cm.

Nous avons terminé la sortie en chanson. Séverine avait amené son ukulélé et nous avons chanté notre hymne de l’ATE : Madame Nature.

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