Compte-rendu sortie du 6 mai 2022

Marc a proposé le traditionnel jeu du vrai / faux.

1/ Le terrain de l’ATE est-il sec ? Y a-t-il des fuites d’eau ?
Les élèves ont répondu à majorité qu’il restait humide.
La veille, il y avait eu une grosse averse mais peut-être pas suffisante pour maintenir le niveau d’eau dans l’ATE.
D’ailleurs, nous avons vu que l’agriculteur des champs voisins arrosait ses plantations.
Les arbres puisent beaucoup d’eau et il y a une sorte de ruisseau d’où l’eau de l’ATE s’échappe.

2/ Y a-t-il plus d’espèces sauvages dans l’ATE qu’autour de l’ATE ?
Les avis des élèves sont partagés. Nous avions vu la dernière fois qu’il y avait moins de fleurs dans l’ATE qu’au bord. Nous avions fait comme hypothèses que l’ATE était plus humide et plus froide.

3/ L’objectif du CEN est-il  d’avoir le plus d’espèces possibles dans l’ATE ?
Une majorité d’élèves pensent que c’est faux. Il faudra poser la question à notre scientifique. Sur l’ATE on évite les plantes invasives.

CM 1 : Recherche des nouvelles plantes aux abords de l’ATE : 
Nous avons trouvé des muscaris à toupet (hors ATE), des genêts à balai en fleurs, des graminées, de la consoude, des vergerettes du Canada…

CM 1 : Recherche de nouveaux animaux et plantes dans l’ATE : 
En entrant dans l’ATE, nous avons entendu le serin cini dont le chant nous fait penser à un « oiseau bavard ».
Nous avons également entendu à nouveau le pouillot véloce, l’oiseau qui compte.
Nous sommes allés par deux dans l’ATE à la recherche de nouvelles plantes et animaux.
Nous nous sommes rassemblés et nous avons fait deviner aux autres les animaux et plantes que nous avions trouvés.
L’animal d’Erwann avait un squelette externe articulé, 6 pattes et 4 ailes. C’est une espèce protégée : la libellule.
L’animal de Théa est un oiseau qu’elle a entendu. Il est gros comme un pigeon. C’est le coucou.
L’animal d’Axel a un squelette, 4 pattes et des poils. Il a vu la trace d’un chevreuil.
Allan a ramené la plume d’une buse variable.
Manon nous a fait deviner le papillon qui a 6 pattes, 4 ailes et qui mange du nectar de fleurs.
Des élèves ont vu une grenouille forestière.

Voici les plantes ramenées par les élèves : des lychnis ou fleurs de coucou dont les pétales sont en forme de bonshommes, des cardamines, des genêts à balai, de la fougère (plutôt sur le bord de l’ATE), des petits chênes, du solidage verge d’or.

CM2 – Activités en groupe
Nous avons formé 5 équipes pour des observations très ciblées :
– les hydrologues, les spécialistes de l’eau dont le responsable était Masen.
Ils devaient trouver les fuites d’eau de l’ATE. Ils ont trouvé que tous les arbres étaient les fuites d’eau et qu’il y avait 2 ruisseaux d’où s’échappait l’eau. L’un d’eux était bouché.
– les entomologues, les spécialistes des insectes dont le responsable était Andy. Ils ont trouvé des chrysomèles du peuplier : un insecte (donc avec 6 pattes) et deux élytres rouges. Ils ont vu d’autres espèces : une demoiselle, des libellules, des tipules (sorte de gros moustique) et d’autres diptères (2 ailes).
– les naturalistes, les spécialistes des animaux dont le responsable était Victor Ma. Ils ont trouvé des traces de chevreuil et des trous de taupes ou campagnols terrestres. Ils ont également découvert deux orvets : un vivant déplacé par Victor Mu et un mort. Ils ont trouvé des copeaux de bois, comme ceux faits par le castor mais celui-ci ne vit pas dans l’ATE. C’était certainement le bois arraché par le pic noir.
– les botanistes, les spécialistes des plantes dont le responsable était Lucian.
Ils ont découvert une fleur aux pétales en forme de bonhomme : le lychnis ou fleurs de coucou. Il n’y avait pas beaucoup de plantes nouvelles.
– les gestionnaires, les spécialistes des plantes invasives dont le responsable était Enzo. Ils ont trouvé des joncs, des genêts à balai, des ronces et du solidage verge d’or. Ils ont constaté que la végétation avait progressé, que les chemins, dont celui fait par les élèves étaient devenus plus étroits.

Nous avons fait un permis d’habiter :
Par groupe, il fallait savoir si un animal pouvait habiter sur l’ATE. Il fallait regarder s’il y avait sur l’ATE de quoi se nourrir et boire, s’il pouvait se construire un abri pour se protéger des prédateurs et s’il pouvait se reproduire.
Le lapin ne peut pas vivre sur l’ATE car le sol est trop humide : il ne peut pas faire son terrier pour s’abriter et se reproduire.
Les abeilles et guêpes ne peuvent pas vivre sur l’ATE car il n’y a pas assez de fleurs sur toute l’année. Elles se contentent de passer sur l’ATE.
Le papillon a tout ce qui lui faut pour se nourrir à l’état de chenille mais il doit aller plus loin pour butiner les fleurs.


Questions que nous allons poser au scientifique qui a des grandes bottes (Emmanuel) :
Quel est l’objectif du conservatoire pour les espèces animales et végétales ? En avoir le plus possible ou privilégier certaines ?
Nous avons vu apparaître des morceaux de bambous verticaux dans la mare. Ceux-ci n’étaient pas visibles avant car l’eau était plus haute. Ont-ils été mis par le conservatoire ? A quoi correspond cette hauteur ?
Si l’on ne fait rien, comment va évoluer le milieu de l’ATE dans 1 an, 10 ans, 30 ans ? Que va devenir la mare, la zone humide ?

Réponses : Le conservatoire cherche à privilégier certains espèces spécifiques aux zones humides.
Les piquets en bois protègent un tube en plastique où un appareil mesurait la hauteur d’eau.
Sans intervention, l’ATE se remplirait de broussailles puis de bois et la mare serait asséchée par des saules.

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