Compte-rendu sortie du 14 avril 2022

Aujourd’hui, les deux classes de Boz sont retournées sur l’ATE, vers l’entrée du site des Oignons.
En arrivant, nous avons repéré ce qu’il y avait autour de l’ATE. Nous avons vu au loin la zone d’activité de Boz, des champs et la peupleraie de l’entrée du site.
La végétation a bien changé depuis notre visite du 18 mars. Des fleurs sont apparues : les cerisiers à grappes sont tout blancs, les arbres ont leurs premières feuilles, l’herbe est plus haute.
Ensuite, comme d’habitude, nous avons joué au vrai ou faux. Marc Borrel, notre animateur, nous a fait deviner quelques espèces grâce à leurs particularités et la nourriture qu’elles mangeaient.
La chauve-souris est un animal qui vient sur l’ATE car il y a des insectes pour manger mais elle n’a pas d’abris (trou dans les arbres) pour s’abriter ou se reproduire.
Le brochet, cet animal vertébré à écailles, qui mange des petits poissons, ne pourrait pas vivre dans la mare car il n’y aurait pas assez à manger. Il mangerait tous les amphibiens et petites bêtes. Nous ne savons pas si les mares sont en eau toute l’année.

Nous sommes allés écouter les oiseaux sur l’ATE. Nous étions par deux, pendant 10 minutes. Nous devions nous repérer sur le plan du site et coder le chant. Le signal de départ et de fin d’observation était signalé par le cri de Marc : “COUCOU”.

Les naturalistes écoutent les oiseaux pendant 20 minutes et plusieurs fois dans l’année.
Nous avons entendu 8 espèces : un pouillot véloce – un corbeau – une grive musicienne – une sittelle torchepot – un pigeon – un pic épeiche – un rossignol – une fauvette à tête noire.
Le maître nous a fait écouter le pic épeiche qui chantait au début puis qui tambourinait contre un tronc.

Marc nous a parlé d’une espèce d’oiseau ventriloque qui arrive à projeter son chant plus loin et du coup il est difficile de savoir où se trouve l’oiseau : il peut émettre son cri à gauche alors qu’il est à droite !

Certains élèves ont vu des grenouilles, des lézards verts, des oothèques de mante religieuse (une coque qui recouvre les oeufs).

Un groupe a travaillé sur la maquette de l’ATE.
Marc nous a donné une barquette en plastique qui devait représenter la cuvette en argile de l’ATE. Nous devions ensuite apporter de la terre, des feuilles, des ronces, des sphaignes pour représenter l’ATE. Nous avons mis une dizaine de bouleaux (un morceau de branche entouré d’une feuille de papier toilette). Quand l’autre groupe est arrivé, nous avons présenté nos maquettes et avons remarqué que le niveau de l’eau de la mare était descendu : les arbres avaient absorbé l’eau.

Un groupe a recherché tous les végétaux présents sur l’ATE.
Nous avons trouvé des arbustes (bouleau, bourdaine, peuplier), des genêts à balai, de l’égopode (une herbe photosensibilisante qui peut tâcher la peau au soleil) des joncs, du chèvrefeuille, une renoncule d’eau, des fougères, des chardons… Nous n’avons pas contre pas trouvé de sphaigne, même autour de la mare.

Nous avons vu qu’il y a moins de végétaux différents sur l’ATE qu’autour sur la partie plus haute de la cuvette et donc moins humide. Les végétaux de l’ATE sont en retard par rapport à la végétation autour : les cerisiers à grappes et les genêts ne sont pas encore en fleurs. Les végétaux n’évoluent pas de la même manière dans la zone humide.
Nous allons poser la question à Emmanuel, notre scientifique pour savoir si les mares sont en eau toute l’année et s’il y a des poissons.

Deux enregistrements d’oiseaux :

Plus d’infos sur les oiseaux : Voir : https://rpibor.marelle.org/2020/10/02/les-oiseaux-au-jardin-pedagogique-avec-la-lpo/

 

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