
Teppes du moulin à Pont-de-Vaux
Pour notre premier arrêt, nous avons retrouvé Marc Borrel.
Sans le savoir, nous avons roulé sur la Reyssouze ou du moins son bassin versant.
Nous avons eu un peu de mal à retrouver la direction de sa source (sud-est dans le Revermont à 500m d’altitude).
La Saône à Boz mesure 200m de large mais lors des crues elle peut s’élargir jusqu’à 5km !
Marc nous a demandé de quelle couleur était l’eau de la Reyssouze.
Nous avons eu beaucoup de propositions : verte (car présence d’herbes, de plancton), bleue (comme la mer ?), marron (car présence de terre).
Beaucoup de terre et sédiments bouchaient le port et le canal. Des travaux ont été faits pour la retirer.
Un piège à sédiments ou terre a été installé avec un mur sous l’eau pour éviter de remplir le port.
Il y a 47 moulins sur la Reyssouze qui servaient à faire tourner des meules pour moudre le grain et à réguler le cours d’eau.
Le problème des barrages, c’est qu’ils empêchent ou gênent les déplacements des poissons.
Nous avons réfléchi sur les causes de dégradations de la Reyssouze :
– les barrages qui freinent la circulation des animaux et qui retiennent l’eau,
– la construction des maisons qui prennent de la place et bétonnent les berges,
– les différents déchets qui peuvent s’accumuler,
– l’évacuation des eaux des routes (les eaux usées vont maintenant au tout à l’égout),
– une rivière redressée pour être le long des maisons et des routes,
– la présence d’érables négundo, espèce envahissante d’Amérique qui s’installe à la place des saules ou roseaux…
Barrage et rampe à poissons
Le barrage renvoyait toute l’eau sur le canal, faisant baisser le niveau d’eau dans le lit de la rivière naturelle.
Le nouveau barrage devrait être plus facile à régler.
Le barrage sert également à maintenir assez d’eau dans le port.
Pont de Reyssouze
Notre troisième arrêt était au pont de Reyssouze où Marc nous a raconté la légende de la Reyssouze.
Nous avons vu différents aménagements du syndicat de la Reyssouze.
Il y a des buttes de terre mais ce ne sont pas des digues. C’est la terre végétale qui a été stockée pour être remise à la fin des travaux.
Les travaux commencés en septembre et arrêtés en octobre vont reprendre le 5 mai.
Des plantations de ripisylve sont prévues en automne prochain.
La légende de la Reyssouze…
« Il y a fort longtemps, le diable rendit visite à une vieille femme de Journans, nommée Reyssouze.
Le malin, à son habitude, lui proposa d’exaucer un vœu en échange de son âme.
La transaction aurait lieu à minuit et la femme pourrait faire, sa vie durant, ce que précisément elle ferait à cette heure-ci.
La vieille, après mûre réflexion, accepta.
Comme elle était cupide et avare, elle décida qu’à minuit, elle compterait ses quelques pièces d’or cachées au plus profond de sa masure. Ainsi, elle pourrait jusqu’à sa mort, compter de l’or et serait par conséquent, riche à jamais…
Outre son avarice, la mégère était connue pour sa bêtise.
Ainsi, pour être certaine de ne point manquer l’heure, elle décida de commencer à compter ses écus une heure à l’avance.
Elle brasserait alors son trésor lorsque l’heure fatidique arriverait.
Elle se mit à sa table et fit défiler ses pièces.
Minuit approchait lorsqu’une envie la saisit.
Hélas, elle eut beau se retenir, se tortiller tant et plus, se concentrer sur son pécule : rien n’y fit.
Lorsque minuit arriva, elle dût laisser libre cours à la nature et les yeux exorbités, elle s’épancha comme une fontaine..
Le diable, pour une fois, tint parole !
Depuis cette nuit-là, la Reyssouze ne cessa plus de couler… et elle coule encore… »
J’ai appris…
– J’ai appris que les bactéries qui sont dans les roseaux filtrent l’eau. La végétation installée au bord de l’eau s’appelle la ripisylve. Lila
– J’ai appris que les berges du canal étaient retenues par des plaques de tôle (des palplanches) d’un côté et par les racines des saules de l’autre. Thomas
– Les abreuvoirs solaires qui ont été installés évitent que les vaches abiment les berges. Camille
– Une zone a été construite pour piéger le sable en dessous de la chute d’eau pour empêcher que le sable s’accumule dans le port et le canal. Jade
– Il y avait beaucoup de barrages le long de la Reyssouze (47) qui servaient à moudre le grain en faisant tourner une meule (grosse pierre). Mahé
-J’ai découvert un arbre qui avait été commencé à être mangé par un castor. Nous avons bien vu ses traces de dents. Les castors ne montent pas dans les arbres or la taille était en hauteur. Il a donc profité des crues pour ronger l’écorce. Mélusine
– Sur la branche rongée par le castor, il y avait des poils blancs qui étaient ceux de vaches qui se sont grattées contre. Lenny
– Le syndicat de la Reyssouze a rétréci la rivière à certains endroits pour que l’eau accélère. Margaux
– L’eau de la Reyssouze a une couleur marron car elle est chargée de terre. D’après la légende, la Reyssouze serait née de l’urine d’une vieille femme qui aurait passé un pacte avec le diable. Erine
– La Reyssouze a des méandres mais le canal est tout droit pour permettre la navigation des bateaux. Lorenza
– Les berges qui sont hautes et sans racine se décrochent et tombent dans la rivière. La ripisylve est donc la solution pour éviter cela. Ces berges verticales fragiles sont aussi un bel abri pour certains oiseaux comme le guêpier et martin-pêcheur. Leïla
– Les méandres ralentissent l’eau et évitent les inondations. Chahinez
– Les travaux de la Reyssouze ont commencé début octobre mais ont été arrêtés à cause de la crue. Léane
– Il y a 4 zones qui apportent l’eau à la Reyssouze : la Bresse, le Revermont, les Dombes, le Val de Saône. Luna
– De grosses pierres vont être mises le long des berges de la Reyssouze pour éviter l’érosion. Elisa
– Il y a parfois des crues très importantes. La Reyssouze montait jusqu’à plus de 8m et arrivait à la hauteur de la passerelle de la superette. Il y a un repère de crue et une échelle. Liam
– J’ai appris que la pollution de la Reyssouze vient des maisons, des routes, des usines, de l’agriculture. Nathanaël
Après-midi CM1-CM2
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