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Par ecoleboz le 19 Septembre 2012 à 23:43
Faites un tour sur le site de l'artiste Jean Fontaine. Il exposait ses sculptures l'an dernier au musée Chintreuil mais nous n'avons pas eu l'occasion d'y aller avec l'école.
http://www.jeanfontaine.com/jeanfontaine.htm
Si son travail vous intéresse (voir la GALERIE), nous pouvons le contacter et essayer de le rencontrer. Il n'habite pas très loin...
Nous verrons une de ses scupltures lors de notre visite de la maison de l'eau à Pont-de-Vaux le 12 octobre.Nous attendons vos avis dans les commentaires.
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Par ecoleboz le 13 Septembre 2012 à 20:52
La Communauté de Communes du Canton de Pont de Vaux (Maison du Tourisme, de l’Eau et de la Nature) en partenariat avec le Syndicat Mixte Bresse, Revermont, Val de Saône (Conseil Local de Développement) propose une animation à l’occasion de la Fête de la Science 2012 sur le thème : « L’eau d’ici et l’eau d’ailleurs », le vendredi 12 octobre.
- Matin : « Ça coule de source » : Atelier spectacle musical avec la compagnie Shagaï (théâtre) à la salle des fêtes de Pont de Vaux. Durée 1h.
- Après-midi : Milieu et activités aquatiques : Autour du plan d’eau de pêche de Pont de Vaux-Reyssouze, 4 ateliers découvertes sont proposés aux classes sous forme de point d’arrêt au cours d’une balade : découverte des poissons de nos rivières (en bassin avec l’Ablette Bressane et la Fédération de Pêche de l’Ain), découverte des carpes « Koi » du japon (en bassin avec les Jardins Aquatiques), visite de l’atelier de réparation du port de plaisance (Avec SCITE Plaisance), l’eau dans les végétaux (Avec CARDAMINE). Durée total du tour env.2h30.
L’école de Boz participera à cette journée.
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Par ecoleboz le 24 Août 2012 à 16:40
Une belle histoire (mais un peu triste) à lire...
Mon papa et moi habitons dans un aéroport. Nous n’avons pas de maison et l’aéroport, c’est mieux que la rue. Mais il ne faut surtout pas se faire prendre.
La nuit dernière, justement, monsieur Simonin et monsieur Vernet se sont fait prendre. « Boire un petit coup, c’est agréable… » Ils chantaient si fort qu’on aurait cru deux vaches en train de meugler. D’après papa, ils ont violé une règle d’or quand on vit dans un aéroport : ne pas se faire remarquer.
Papa et moi nous faisons tout pour ne nous faire pas remarquer. Nous nous mêlons à la foule et changeons souvent de compagnie aérienne. « Delta Air Lines, Cathay Pacific, Air Italia… nous les aimons toutes », dit papa. Nous avons tous les deux des tenues passe-partout et un sac de voyage à fermeture éclair contenant nos vêtements de rechange. Ne pas se faire remarquer, c’est ressembler à tout le monde et à personne.
Une fois, nous avons vu une femme qui poussait un caddie avec plein de choses dedans. Habillée d’un long manteau sale, elle s’est couchée sur une rangée de sièges devant la porte d’embarquement nº 6. Avec son caddie, son vieux manteau, sa façon de s’allonger sur les sièges en pleine journée, on ne pouvait pas ne pas la remarquer. Les agents de sécurité l’ont vite chassée.
Papa et moi ne dormons jamais au même endroit. Je lui demande : « Où serons-nous ce soir ? » Il vérifie dans son calepin et me répond : « Royal Air Maroc. Là-bas, dans l’autre aérogare. »
Ça ne fait rien. Nous aimons marcher. Nous connaissons certains habitués de l’aéroport de nom et de vue. Il y a Alfred Joffre, Annie Franeck et monsieur Mars. Mais nous ne nous asseyons pas ensemble. « Si nous restons avec eux, nous aurons tôt fait de nous faire remarquer », dit papa. Dans l’aéroport, tout bouge tout le temps : les passagers, les pilotes, les hôtesses de l’air, les femmes de ménage avec leurs balais. Des avions se posent juste derrière les vitres en rugissant… D’autres rugissent en décollant. Des bagages dégringolent la pente d’un toboggan, des escaliers mécaniques s’enroulent vers le haut ou vers le bas avant de disparaître sous le sol.
Tout le monde va quelque part, sauf papa et moi. Nous, nous restons.
Un jour, un petit oiseau brun s’est glissé dans l’aérogare principale et il est resté prisonnier. Il a voleté jusque sous le toit, s’est jeté contre une vitre, est tombé par terre, presque assommé, avant d’aller, à bout de souffle, se percher sur une haute poutrelle. « N’abandonne pas ! lui ai-je ordonné en silence. Tu peux t’échapper ! »
Pendant des jours, l’oiseau a voltigé çà et là, blessé à l’aile. Enfin, un matin, une porte coulissante s’est ouverte et il en a profité pour se faufiler dehors. Je l’ai regardé s’élever dans le ciel. Son aile semblait guérie. « Vole, petit oiseau, vole ! ai-je murmuré. Rentre chez toi. » Même si je ne l’entendais pas, je savais qu’il chantait. J’étais heureux.
L’aéroport est bruyant et animé, même la nuit. Papa et moi dormons malgré tout. Quand le silence s’installe, entre deux et quatre heures du matin, nous nous réveillons. « Temps mort », déclare papa. À cette heure-là, il n’y a presque pas de départs ou d’arrivées. L’aéroport se vide, alors nous sommes encore plus prudents.
Un peu plus tard, papa et moi nous débarbouillons dans les toilettes, et papa se rase. C’est un endroit où il y a toujours du monde, même à l’aube, et cela nous convient. Des inconnus parlent à des inconnus. « Et vous, vous arrivez d’où ? » « Trois heures de retard ! Je suis vanné ! »
Papa et moi, nous ne parlons à personne. Nous achetons des beignets et du lait pour le petit déjeuner, et faisons la queue à l’une des cafétérias avec nos plateaux rouges. Certains jours, papa m’offre un jus d’orange.
Le week-end, papa prend l’autobus pour aller travailler. Il est gardien dans un bureau en ville. Le prix du billet est de deux euros l’aller et deux euros le retour.
Ces jours-là, madame Medina prend soin de moi. Les Medina habitent dans l’aéroport, eux aussi : il y a la grand-mère, madame Medina et Denis. Denis est mon ami. Lui et moi partons à la recherche des chariots laissés par les voyageurs. Chacun d’entre eux nous rapporte cinquante centimes de consigne. S’il y a beaucoup de monde, et si la foule nous paraît sûre, nous proposons de porter des valises.
« Un coup de main, madame ? Elle a l’air drôlement lourd. » Ou encore : « Je peux vous appeler un taxi ? » Denis est très doué pour appeler les taxis. Il a déjà sept ans, c’est pour ça. Il arrive qu’un voyageur ne laisse pas de pourboire. Alors Denis lance tout bas : « Radin ! » Mais il ne le dit pas trop fort. Les Medina savent eux aussi qu’il est dangereux de se faire remarquer.
Quand papa rentre du travail, nous dînons tous ensemble. Papa offre les sandwichs. C’est sa façon à lui de remercier les Medina de s’être occupés de moi. Si la journée a été bonne, Denis et moi offrons la tarte. Mais maintenant je ne le fais plus. Je cache mes économies dans ma chaussure. Parfois, je demande à papa : « Aurons-nous un jour un appartement à nous ? J’aimerai bien que tout soit comme avant. Avant la mort de maman. »
« Un jour peut-être, me répond-t-il. Si je trouve un deuxième travail. Si nous économisons assez d’argent. » Il me passe la main dans les cheveux. « Mais on est bien ici, tu ne trouves pas ? On est au chaud, en sécurité, et le tarif est raisonnable ! »
Pourtant, je sais que papa fait tout ce qu’il peut pour nous trouver un endroit à nous. Il récupère des journaux dans les poubelles, puis il entoure des chiffres et des lettres avec son crayon. Ensuite, il se dirige vers les téléphones. Quand il revient, il paraît triste. Triste et en colère. Je sais que les coups de fil, c’est pour nous trouver un appartement. Je sais que les loyers sont trop élevés pour nous. « Moi aussi, je fais des économies », lui dis-je en levant un pied et en montrant ma chaussure du doigt. Papa sourit : « Tu es un bon garçon ! »
« Si on trouve un appartement, toi et ton papa pourrez venir habiter avec nous », propose Denis. Et moi je lui réponds : « Si mon papa et moi trouvons un appartement, toi, ta maman, et ta grand–mère viendrez habiter chez nous ! » « Ça marche ! » Une poignée de main et notre pacte est scellé.
« Après l’été, me dis papa, il faudra que tu ailles à l’école. » « Comment ferons-nous ? » je lui demande. « Je ne sais pas, mais c’est important. On trouvera bien une solution. » La maman de Denis pense que son fils n’a pas besoin de commencer l’école tout de suite. Mais papa dit que je ne peux pas me permettre d’attendre.
Quelquefois je regarde des gens qui retrouvent d’autres gens. « Comme tu nous as manqué ! » « C’est si bon de rentrer à la maison ! » Quelques fois je suis en colère. J’ai envie de courir vers eux, de les pousser en hurlant : « Pourquoi vous avez une maison, vous ? Qu’est-ce que vous avez de mieux que nous ? »
Mais je ne dis rien, sans quoi nous nous ferions remarquer. Quelques fois j’ai juste envie de pleurer. J’ai l’impression que papa et moi allons rester ici toute notre vie.
Puis je me souviens de l’oiseau. Cela a pris du temps, mais un matin une porte s’est ouverte. Et quand il s’est envolé, je sais qu’il chantait.
Eve BuntingToi, vole !
Paris, Syros, 2006
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Par ecoleboz le 4 Juillet 2012 à 21:02
Nous avons également vu cette plante, non référencée dans notre guide : la douce-amère.
C'est une plante grimpante de la famille des Solanacées, la famille de la pomme de terre.
Elle porte de jolies fleurs violettes dont les étamines, rassemblées au centre, forme un cône jaune au centre.
La floraison s'étale de mai à septembre.
Les fruits sont des baies d'abord vertes puis rouge vif, du plus joli effet mais toxiques.
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Par ecoleboz le 4 Juillet 2012 à 20:57
Lors de notre balade en prairie de mardi, nous avons observé cette fleur.
C'est une chicorée sauvage.
La racine est utilisée en pharmacie et les feuilles sont très riches en provitamine A et contiennent aussi des protéines complètes, des vitamines B et C et des sels minéraux.
Il faut cueillir les racines tôt au printemps ou tard à l'automne.
On doit les nettoyer et les faire sécher avant de les griller, et les moudre pour les utiliser en infusion.
La Chicorée donne de délicates fleurs bleu azur, la tige solide peut atteindre un mètre de haut et la corolle bleue s'épanouit de juillet aux gelées.
Il y a cinquante ans, dans les campagnes françaises, le "café" était souvent de la chicorée ou un mélange chicorée café fait avec les racines torréfiées.
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Par ecoleboz le 3 Juillet 2012 à 23:52
Les classes de CM1 et CM2 de 2011-2012 vont rentrer dans les archives sur site de l'école pour laisser la place aux classes de CE2-CM1 et CM1-CM2 de 2012-2013.
Tous vos textes resteront sur le blog et seront accessibles à partir de la rubrique "Archives" (menu en bas à gauche).
Bonnes vacances à tous !
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Par ecoleboz le 3 Juillet 2012 à 16:28
Sauf avis contraire de leurs parents, Enzo, Ludivine, Alexandro et Laurette feront la première page d'un livre de pédagogie.
Cette photo a été prise lors de la réalisation des affiches sur les droits de l'enfant.
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Par ecoleboz le 31 Mai 2012 à 22:38
Cette visite de la maison de l'eau nous a permis de collecter de nouvelles informations pour notre guide du sentier découverte.
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Par ecoleboz le 22 Mai 2012 à 23:35
Il va falloir surveiller la boite aux lettres de l'école. Nos correspondants tunisiens nous ont envoyé une lettre, elle ne devrait pas tarder à arriver....
Voici un extrait du courriel envoyé par leur enseignant :
"Ils finiront leurs examens le 16 juin et ils ne reviendront que le 30 pour prendre leurs "carnets": c'est le bulletin de notes (les comptes rendus) de fin d"année,les certificats et les prix.
Les vacances commencent le 1er juillet et la rentrée de la prochaine année scolaire sera le 15 septembre.
Nous essayerons de vous envoyer au moins une autre lettre avant les vacances."
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Par ecoleboz le 22 Mai 2012 à 12:48
Quelques premiers jeux pour notre sentier découverte.
N'hésitez pas à en créer d'autres et à les envoyer par email...
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Par ecoleboz le 21 Mai 2012 à 19:30
Une idée pour vos prochains textes libres : écrire une énigme policière.
Vous pouvez en lire et résoudre sur ce site :Rubrique spéciale enfants : http://frey1.free.fr/page_enfants.htm
Rubrique tout public : http://frey1.free.fr/enigmepoindex.htm
D'autres idées ici : http://www.polarfle.com/classe.htm
Il y a les énigmes :
- que l’on résout par élimination des suspects.
- celles qui possèdent un code.
- celles qui comportent un mensonge.
- celles qu'il faut résoudre par déduction.
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Par ecoleboz le 28 Avril 2012 à 15:49
Voici la liste des oiseaux pour lesquels il nous faut trouver des informations, des anectodes..
Vous pouvez les voir et les entendre ici :
http://www.web-ornitho.com/Chants.chant.cris.des.oiseaux.de.france.et.europe.htmet voir les photos de Patrick, votre maître de maternelle ici :
Diaporama sur les oiseaux du canton n° 1 - Patrick Neveu
Diaporama sur les oiseaux du canton n° 2 - Patrick Neveu
Vous pouvez aussi regarder le travail fait les années précédentes autour du milieu naturel :
http://ecole.marelle.org/boz/boz/exposes/EEDD/index.html
Le travail de cette année et notamment notre sentier découverte en préparation, viendront enrichir ces pages...
Vous trouverez ICI une fiche d'observation d'oiseaux pour ceux que vous voyez autour de chez vous et dont vous ne connaissez pas encore le nom.
Aigrette Garzette
Alouette des Champs : elle vole très haut, à une telle altitude telle qu’il est presque impossible de la voir. Franck.
Barge à queue noire
Bergeronnette Printanière
Bihoreau Gris
Bruant proyer
Buse Variable
Canard Colvert
Chardonneret Élégant
Cigogne blanche : l’un des plus grands oiseaux
Corneille Noire
Coucou Gris
Courlis cendré : il niche au sol. Son bec courbé lui permet d’attraper de petits animaux. Ludivine
Cygne Tuberculé : ses puissants battements d’ailes s’entendent de très loin. Le plumage des jeunes est gris). La plus grande envergure 2,40 m !
Etourneau
Fauvette grisette
Foulque Macroule
Geai des Chênes
Grand Cormoran
Grimpereau des jardins
Guêpier d'Europe
Héron Cendré : pour chasser, il reste immobile, guettant le passage du poisson qu’il saisira d’un coup de bec. Vanessa
Héron garde-boeuf
Hirondelle
Huppe fasciée
Loriot d'Europe
Martin Pêcheur : Il creuse son terrier dans le sable ou l’argile d’une berge ou parfois un peu plus loin de l’eau. Arthur
Merle noir
Mésanges : la Charbonnière est la plus grande et la plus commune. La mésange bleue est petite et rondelette. La mésange noire a la tête et la gorge noires. Mathieu
Milan Noir : il est reconnaissable à sa queue en V. C’est une espèce menacée.
Moineau friquet
Pic Épeiche : c’est le plus petit des pics, il tambourine du bec contre les troncs d’arbres pour faire sortir les insectes du bois, de l’écorce.
Pic Vert : il nidifie dans des arbres morts, riches en larves d’insectes xylophages – Arthur
Pie Bavarde
Pinson des arbres
Pouillot Véloce
Râle des genêts
Rouge Gorge
Rouge Queue
Sittelle Torchepot
Traquet tarier
Troglodyte Mignon : l’un des plus petits oiseaux européens
Verdier D'Europe
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Par ecoleboz le 28 Avril 2012 à 10:03
Vous avez pu découvrir au Port Celet ce vieux frêne dont le tronc a gobé un câble métallique.
Pour traverser la Saône, les habitants de Boz, les Burrhins, ne faisaient pas le détour par le pont de Fleurville ou de Saint Laurent. Le passeur, dont la maison du Port Celet domine la rivière et ses crues, assurait la traversée sur un radeau plat, « la plate » guidée par un câble métallique, « la traille », attaché au tronc du frêne.
Ce frêne gourmand a même gobé une chaîne et le poteau de clôture
Retrouvez sur le site de la Hulotte d'autres arbres gobeurs, avaleurs, engloutisseurs...
http://www.lahulotte.fr/expo_arbres_sommaire.php
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Par ecoleboz le 6 Avril 2012 à 09:18HISTOIRE OFFERTE....Bisous ?
Si vous souhaitez lire d’autres histoires, allez sur ce blog : http://contesarever.wordpress.com/
Avec sa tête en brosse de chiendent et son dos hérissé d’aiguilles, Pixi avait tout d’un pique-épingles. Personne, jamais, ne l’aurait serré dans ses bras, même s’il l’avait demandé de sa voix la plus douce.
« Qui s’y frotte s’y pique ! » disaient les gens.En ville, tout le monde se faisait des câlins. Au coin des rues, de tous côtés, on s’enlaçait, on s’embrassait.
« Et moi ? Et moi ? » demandait Pixi.« Bouh ! Va-t-en ! répondaient les passants. Tu es bien trop piquant ! »
Au parc et dans les bois, tout le monde se faisait des câlins. Sur les bancs, dans les branches, on se cajolait à tour de bras.
« Vous pourriez me faire un câlin aussi ? chuchotait Pixi. Juste un tout petit ! »
Mais la réponse était toujours la même :« Sûrement pas ! Tu es bien trop piquant ! »Au foot, tout le monde se faisait des câlins. À chaque bout, fous de joie, les joueurs s’étreignaient.
« Moi aussi ! Moi aussi ! » risquait Pixi, les bras tendus. Mais les autres se moquaient de lui.
« Pas question, crève-ballon ! »« S’il vous plaît, je vous en prie ! » insistait Pixi. Personne pourtant ne s’y frottait.
À la gare aussi, tout le monde se faisait des câlins. Le long des quais, les embrassades allaient bon train.
« Vous n’auriez pas, par hasard, quelques caresses en trop ? » questionnait Pixi.
« Avec tous ces cure-dents ? Que non ! » répliquaient les voyageurs.
À l’hôpital, comme ailleurs, tout le monde se faisait des câlins. À gauche, à droite, on se choyait, on se bichonnait.
« Moi aussi, je voudrais bien… » demandait doucement Pixi.
« Comment ? s’offusquaient les patients. Vilain microbe plein de piquants, va-t-en ! »
Que faire ? Pixi n’en pouvait plus. Désespéré, le pauvre agrippa la première jambe venue.
« Je vous en supplie, faites-moi un petit câlin ! »
Mais de très haut, une voix répondit :« Lâche-moi les baskets, pique-assiette ! »Triste à mourir, Pixi se laissa choir sur le trottoir. Personne, jamais, ne lui ferait donc un câlin !
C’est alors que soudain, il entendit quelque chose d’incroyable :
« Personne ne veut me faire un bisou ? Un bisou… rien qu’un bisou… c’est tout… »
Qui parlait ainsi ???C’était Croquenbouche qui mendiait un baiser.« Pas question, tu es bien trop affreux ! » protestaient les passants.
Et tout le monde envoyait paître le pauvre crocodile.
« Moi ! Moi ! s’exclama Pixi. Approche-toi ! Je vais te faire un bisou, moi ! »
Le crocodile n’en crut pas ses oreilles.« Oh, viens que je te serre dans mes bras ! » s´écria Croquenbouche, tout heureux.
Soulevant Pixi de terre, il lui fit alors le plus gros, le plus beau des câlins qu’on puisse imaginer.
« Merci ! murmura Pixi, débordant de joie. Qui s’y frotte s’y croque… »
Et tout doux, tout doux, il lui donna un énorme bisou.
John A. Rowe Bisous ? Paris, Minedition, 2007
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Par ecoleboz le 30 Mars 2012 à 09:52HISTOIRE OFFERTE....
Si vous souhaitez lire d’autres histoires, allez sur ce blog : http://contesarever.wordpress.com/
Le moulin qui moulait au fond de la merIl était une fois, il y a de cela très très longtemps, deux frères. L’un était riche et l’autre pauvre. Or, un soir de Noël, le pauvre se trouva si démuni, sans rien à manger ni à boire, qu’il alla supplier son frère de lui donner quelque chose pour passer les fêtes. Ce n’était pas la première fois que le riche se voyait sollicité de la sorte et comme il était homme à écorcher un pou pour en avoir la peau et qu’en outre il ne portait guère le malheureux dans son cœur, il finit par lui dire :
— Si tu me promets de faire ce que je vais te demander, je te donnerais un jambon tout entier.
Bien entendu, le pauvre promit sans se faire prier et il lui adressa même une foule de remerciements. Mais le frère poursuivit :
— Voilà ton jambon. Et en le lui jetant, il ajouta : Et maintenant, va en enfer !
— Comme tu veux, dit l’autre. Je t’ai fait une promesse et je n’ai qu’une parole.
Sur quoi, il prit le jambon et s’en alla.Il marcha, marcha pendant des heures et lorsque le jour commença à décliner, il arriva dans un endroit tout baigné de lumière. Il se dit : « C’est sûrement ici ». En apercevant un homme à la longue barbe blanche qui coupait du bois devant un bûcher, il dit :
— Bonsoir !— Bonsoir, dit le bonhomme, où vas-tu comme ça, si tard ?
— Eh bien, si je ne me suis pas trompé de chemin, je vais jusqu’en enfer, répondit l’autre.
— Ah, mais tu ne t’es pas trompé, poursuivit l’homme, c’est bien ici. Mais je te préviens que si tu entres, tout le monde voudra t’acheter ton jambon. En enfer, on ne mange pas de porc très souvent, tu sais. En tout cas, si tu acceptes de le vendre, exige qu’on te donne en échange ce moulin à bras, là, derrière la porte. Quand tu sortiras, je te montrerai comment le faire marcher. Tu verras, il te sera utile à bien des choses.
L’homme au jambon le remercia de ses conseils et alla frapper chez le Diable.
Une fois entré, les choses se passèrent comme l’avait dit le vieil homme : les diables, petits et grands, se mirent à grouiller tout autour de lui comme autant de fourmis et d’asticots, et, l’un après l’autre, ils se mirent à faire de la surenchère pour avoir le jambon.
— Vous savez, dit l’homme, ma femme et moi pensions le manger pour Noël, mais comme je vois qu’il vous fait vraiment envie, je peux vous le laisser sans problème. En échange, je vous demanderai simplement de me donner le moulin à bras, là-bas, derrière la porte.
Le Diable, bien sûr, ne voulait pas s’en séparer et il se mit à discuter, à demander un meilleur prix, mais rien n’y fit : le visiteur se montra si intraitable qu’il finit par accepter le marché.
Dès qu’il fut dehors, l’homme demanda alors au vieux bûcheron de lui apprendre à se servir du moulin, et quand la leçon fut terminée, il le remercia et se dépêcha de rentrer chez lui. Quand il arriva, les douze coups de minuit avaient déjà sonné.
— Mais où diable étais-tu passé ? lui dit sa femme. Ça fait des heures que je suis assise, là, à t’attendre et à me ronger les sangs. Sans compter que je n’ai plus que deux bouts de bois à mettre en croix sous la marmite !
— Oh, répondit le mari, je n’ai pas pu venir plus tôt, j’ai eu à faire. Et puis c’était loin, j’ai dû marcher beaucoup. Mais regarde ça plutôt, ajouta-t-il en posant le moulin sur la table et en lui ordonnant de mouler des bougies, une nappe, de la bonne chère, de la bière et toutes ces choses qu’on trouve ordinairement sur les tables de Noël.
Voyant que le moulin se mettait aussitôt à faire ce qu’on venait de lui demander, la femme fit plusieurs fois le signe de la croix puis elle interrogea son mari : où avait-il trouvé cet objet ? Mais il ne voulut pas répondre.
— Peu importe où je l’ai trouvé, dit-il. Ce qui compte, c’est qu’il marche. Et puis, regarde, le froid ne lui fait pas peur, il ne gèle pas, lui !
Sur quoi il moulut à boire et à manger pour toute la durée des fêtes, et le troisième jour il invita ses amis pour les faire profiter de l’aubaine.
Quand son frère vit comment les tables du banquet étaient garnies, un terrible frisson de colère lui traversa l’esprit et, très vite, il se sentit étouffé par la jalousie. Il se dit : « C’est à ne pas croire, il est venu me supplier le soir de Noël parce qu’il crevait de faim et le voilà qui se met à dresser des banquets dignes d’un roi ! »
— Où diable as-tu trouvé toutes ces richesses ? lui demanda-t-il.
— Derrière la porte, répondit l’heureux propriétaire du moulin qui n’avait pas la moindre intention de lui rendre des comptes.
Il fallut attendre que la soirée se passe et que la boisson ait émoussé sa vigilance pour qu’il se décide enfin à lui montrer l’objet.
— Tu vois, dit-il à son frère, c’est à lui que je dois toute ma fortune !
Et pour être sûr d’être bien compris, il fit moudre divers objets à son moulin.
En voyant le prodige, le frère se sentit dévoré par l’envie. Il aurait tué père et mère pour posséder l’objet. Et, à force de sollicitations, il finit par obtenir ce qu’il voulait : en échange d’une somme de trois cents écus et à la condition d’attendre jusqu’à la fenaison, il eut l’assurance de pouvoir se servir du moulin à son tour.
« Après tout, se dit le propriétaire, je l’aurai gardé suffisamment longtemps d’ici là, et j’aurai moulu de quoi tenir pendant des années ».
Et c’est ainsi que durant plusieurs semaines, le moulin n’eut pas le temps de rouiller tant il eut de choses à moudre. Et puis le moment de faucher les foins arriva, alors l’échange eut lieu, comme prévu – ou presque, car, bien entendu, le prêteur se garda bien de révéler l’art et la manière de moudre à l’emprunteur.
C’était le soir quand celui-ci rentra chez lui avec l’objet tant convoité. Le matin suivant, voulant l’essayer, il envoya sa femme faner le foin en lui disant qu’il s’occuperait lui-même de préparer la soupe. Puis, le moment venu, il posa son acquisition sur la table de la cuisine et dit :
— Je veux du hareng et de la soupe au lait, et que ça saute !
Le moulin, aussitôt, se mit en marche, mais il fit tant et si bien que les plats se mirent bientôt à déborder et que le sol de la cuisine finit par être inondé de harengs et de soupe. L’homme s’empara de l’engin, le tourna et le retourna en cherchant le moyen de le stopper, mais il eut beau faire, le moulin continua inexorablement à moudre. Très vite, le niveau atteint par la soupe fut tel que le malheureux comprit qu’il allait se noyer. Alors, luttant contre le flot continu qui emplissait la pièce, il se précipita vers la porte, parvint difficilement à saisir le loquet et réussit à se libérer. Bien sûr, une fois dehors, il prit ses jambes à son cou, et derrière lui le torrent de soupe et de harengs déferla sur les jardins et le long des maisons dans un rugissement de cataracte.
Au même moment, songeant qu’il mettait bien du temps à tout préparer, sa femme finit par dire aux autres faneurs :
— Il n’appelle pas, mais je crois qu’on peut quand même y aller. Ce n’est pas un grand cuisinier, il a sûrement besoin d’un coup de main.
Et ils se mirent en route. Mais alors qu’ils avaient grimpé une partie de la colline, ils virent un flot rapide fait de hareng, de soupe au lait et de pain descendre vers eux, puis les entourer. Le mari, qui courait toujours devant, leur cria :
— J’espère que vous avez un gros appétit ! Mais faites attention de ne pas vous noyer !
Sur quoi, passant dans un éclair comme s’il avait eu le diable à ses trousses, il fila droit chez son frère pour le supplier de reprendre immédiatement le moulin.
— S’il continue comme ça encore une heure, c’est tout le village qui va être englouti, s’écria-t-il.
Mais l’autre ne voulut rien savoir à moins qu’on ne consente à lui verser de nouveau trois cents écus, et, par la force des choses, il finit par les obtenir. Fort de tout cet argent et de son moulin, il ne fallut pas longtemps au pauvre pour se payer une ferme beaucoup plus belle que celle de son frère. Il fit moudre de telles quantités d’or qu’il la fit même recouvrir de feuille d’or dont l’éclat fut visible jusqu’à la mer qui se trouvait toute proche et bien au-delà du fjord. Tous ceux qui naviguaient dans les parages se mirent alors à faire détour pour aller saluer le riche propriétaire de cette demeure dorée et pour voir le moulin étrange dont on avait tant parlé qu’il ne se trouvait plus personne au monde pour ignorer son existence.
Et c’est ainsi qu’un jour, un capitaine qui avait voulu voir l’objet de ses propres yeux demanda s’il pouvait moudre du sel. Bien sûr que oui, répondit son possesseur. Alors, songeant qu’il tenait là le moyen d’en finir avec les longues traversées pour aller chercher puis rapporter la précieuse marchandise, il fit tout son possible pour persuader son hôte de lui laisser le moulin. Au début, l’homme ne voulut rien savoir, mais le marin insista tant qu’il finit par accepter et le marché fut conclu pour une somme de plusieurs milliers d’écus.
Une fois le moulin jeté sur son dos, le capitaine se dépêcha de prendre le large de peur que le vendeur ne change d’avis. Il se sauva si précipitamment qu’il ne prit même pas le temps de demander le mode d’emploi de son acquisition. Il sauta dans son bateau et lorsqu’il jugea qu’il était assez loin de la côte, alors seulement il sortit le moulin de son sac.
— Je veux du sel, lui dit-il, et que ça saute !Et aussitôt, le moulin se mit à moudre et le sel se mit à jaillir. Quand le bateau fut plein, le marin voulut tout arrêter, mais il eut beau faire, tourner et retourner l’objet, rien n’y fit : le sel continua de se répandre. Il monta, monta, monta si haut qu’à la fin le navire coula purement et simplement. Aujourd’hui, le moulin est toujours au fond de la mer et il continue de moudre, imperturbablement, et c’est pour cela que l’eau des océans est salée.
P. C. Asbjornsen ; J. MoeContes de Norvège. Tome IIParis, L’Esprit Ouvert, 2001
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Par ecoleboz le 27 Mars 2012 à 13:23
Faites un petit tour sur ce site pour connaître, reconnaître et entendre les chants des oiseaux de France...
Il y a même des jeux : http://www.oiseaux.net/jeux/index.html
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Par ecoleboz le 25 Mars 2012 à 21:51
Résultats des CM1 : 21 points
Résultats de la catégorie 5 (CM2) : 16 points
Soyez prêts pour la seconde épreuve qui arrive bientôt...
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Par ecoleboz le 24 Mars 2012 à 12:15
Jules vous propose la lecture de cette histoire trouvée sur Internet.
*****************Une maman trop pressée
La maman d’Augustin est une maman trop pressée. Tous les jours, son fils sous le bras, elle court au supermarché. Pour aller plus vite,
elle achète toujours les mêmes choses : des œufs, une tranche de saumon, cinq aubergines, des assiettes en papier (elle est tellement
pressée qu’elle n’a même pas le temps de faire la vaisselle). Elle prend aussi plusieurs paquets de biscuits car elle grignote tout le
temps.
Elle parcourt les rayons à toute allure, bousculant les clients bavards et les vieilles dames indécises.
Aujourd’hui, en lançant les aubergines dans son chariot, elle se retourne pour s’apercevoir que… son Augustin a disparu !
— Aïe ! aïe ! aïe ! Mais où est-il passé ? se dit-elle en le cherchant du regard. Cette histoire va encore me mettre en retard !
— Augustin ! Augustin ! crie-t-elle.
Heureusement, au bout de quelques minutes, elle l’aperçoit sur le parking, juste devant le magasin. Il traîne, le nez en l’air, entre
les voitures. Prenant ses jambes à son cou, la maman trop pressée quitte le rayon légumes et se précipite sur le parking.
Il cueille tranquillement des fleurs dans le gazon.
La maman le saisit par le bras et l’entraîne vers le supermarché.
— Viens vite, Augustin ! On est en retard, mon petit. Dépêche-toi, vite, vite !
Mais Augustin a un drôle de regard…
— Pourquoi me fais-tu la tête, Augustin, mon chéri ? lui demande-t-elle. Et qu’as-tu mis dans tes cheveux ?
En effet, cet Augustin porte un magnifique nœud rouge dans ses boucles…
— Et où as-tu mis tes baskets ? l’interroge-t-elle en désignant ses souliers vernis.
— Lâchez-moi, Madame ! Qu’est-ce qu’il vous prend ? Je ne m’appelle pas Augustin, moi ! D’abord, mon père va vous punir. Vous êtes une
voleuse d’enfants et je vais vous dénoncer… Je suis une princesse, et je peux vous expédier en prison immédiatement !
Mais la maman, trop pressée pour avoir peur, a déjà disparu. Elle retourne au Prixfous et découvre enfin son Augustin qui gambade d’un
rayon à l’autre.
— Ah ! enfin, te voilà, toi !
Mais la maman est trop pressée pour serrer contre elle son petit garçon.
Elle a bien reconnu les baskets d’Augustin : cette fois, c’est bien lui !
— Oh ! mon amour ! Je t’ai cherché partout. Bon, bon, on n’a pas le temps de raconter des histoires, n’est-ce pas ? Maintenant, on a perdu
assez de temps comme ça, on prend les biscuits et on s’en va ! Vite ! Vite ! dit-elle en lançant les paquets dans le chariot.
Augustin, tout confus, baisse la tête et bredouille :
— Pardon, maman. C’est de ma faute, j’ai attrapé le bras d’une autre maman et je l’ai suivi dans tout le magasin. À la fin, je me suis
aperçu que ce n’était pas toi !
— Écoute, Augustin, qu’est-ce que je vais faire de toi ?... Tu n’arrives même plus à reconnaître ta maman ?
Beatrice Alemagna
Une maman trop pressée
Paris, Editions du Seuil, 1997 (Adaptation)
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Par ecoleboz le 23 Mars 2012 à 09:34
Jetez un oeil à ces photos de Patrick Neveu, votre maître de grande section.
http://ecole.marelle.org/boz/boz/exposes/diaporama/animaux/index.htm
http://ecole.marelle.org/boz/boz/exposes/diaporama/oiseaux2/index.htm
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Par ecoleboz le 19 Mars 2012 à 14:18
Nous avons découvert différents modes de reproduction des végétaux : graine, bulbe, tubercule, rhizome, marcottage, bouturage...
Le printemps approche !
Vous pouvez apporter à l'école des graines ou végétaux à partager pour planter, semer, bouturer chez vous...
Dans les commentaires de cet article, vous pouvez écrire ce que vous pouvez apporter ou ce que vous cherchez.
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Par ecoleboz le 8 Mars 2012 à 22:06
La lettre de nos correspondants tunisiens est arrivée aujourd'hui !
Il y a 17 feuilles avec plein d'informations sur leur village, leur école et toutes les réponses à vos questions..Ce courrier sera affiché dans le couloir de l'école...
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Par ecoleboz le 8 Mars 2012 à 21:27
Cinquième séance, la batuc'Boz prend forme....
Les CM1Les CM2
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